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Aan: Ministre de la santé
Non à la hausse du prix chez le médecin
Lien vers la version NL : https://act.11m.be/p/Neetegendestijgendekostenbijdearts
Se soigner coûte déjà cher. Et pourtant, certains préparent des mesures pour que vous payiez encore plus.
Se soigner coûte déjà cher. Et pourtant, certains préparent des mesures pour que vous payiez encore plus.
Vous l’avez sûrement remarqué : les délais pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste conventionné — dentiste, dermatologue, ophtalmologue — ne cessent de s’allonger. Et si vous trouvez que la santé coûte cher, vous n’avez pas tort : la Belgique est l’un des pays européens où les patients paient le plus. 25 % des dépenses de santé sont à votre charge, contre 13 % en Allemagne et 15 % en France.
Et pourtant, certaines corporations de médecins spécialistes, soutenues par les partis de droite et du centre du gouvernement Arizona, font pression sur le Ministre de la Santé pour qu’il augmente encore la facture des patients dans sa nouvelle réforme : chez le médecin, à la pharmacie et à l’hôpital.
Pourquoi ? Parce que le gouvernement cherche à faire des économies partout où c’est possible et que certains médecins spécialistes veulent aussi pouvoir continuer à facturer des suppléments parfois indécents.
Chez Solidaris, nous disons NON à l’augmentation du prix des consultations médicales et des médicaments !
OUI à une santé de qualité, accessible à toutes et tous. Grâce à des alternatives justes comme limiter les suppléments injustifiés que facturent certains médecins et récupérer les sur-profits gigantesques engrangés par les firmes pharmaceutiques sur le dos du système.
Signez la pétition.
Regardez la vidéo de lancement :
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pour aller plus loin
Santé : ils veulent que vous payiez plus. Ensemble, on peut l’empêcher.
Le gouvernement prépare en ce moment une réforme majeure du système de santé. Elle est portée par le ministre Frank Vandenbroucke, et elle touche à la manière dont sont fixés les prix chez votre médecin, votre dentiste, votre kiné, votre pharmacien.
Certaines mesures vont dans le bon sens, comme l’encadrement des suppléments d’honoraires à l’hôpital ou chez les médecins non-conventionnés.
Mais derrière cette façade, une autre mesure beaucoup plus inquiétante est sur la table :
Permettre à certains médecins de facturer des suppléments… même s’ils sont conventionnés.
En clair, même si vous consultez un médecin censé appliquer les tarifs officiels, vous pourriez devoir payer plus sur certains actes.
Et ce n’est pas tout
En parallèle, pour faire face aux 618 millions d’euros d’économies exigés dans le budget des soins de santé, certains représentants des médecins spécialistes veulent augmenter les tickets modérateurs et le prix des médicaments.
Autrement dit : faire payer plus les patients.
Tout cela alors que la Belgique est l’un des pays européens où les patients paient le plus. 25 % des dépenses de santé sont à votre charge, contre 13 % en Allemagne et 15 % en France. Pas étonnant que 4 Belges sur 10 repoussent déjà des soins pour des raisons financières.
Ce que ça veut dire pour vous
C’est le début d’une médecine à deux vitesses. Ceux qui peuvent payer verront leur médecin plus vite. Les autres attendront. Parfois 8 mois pour un rendez-vous chez un spécialiste.
C’est aussi un système plus flou, plus inégal, où les tarifs varient d’un médecin à l’autre, d’une commune à l’autre, d’un jour à l’autre.
Et c’est surtout une rupture de confiance : vous pensiez être protégé par un système équitable ? On veut vous faire payer plus, tout en gardant l’illusion du tarif “conventionné”.
Ce que Solidaris défend
Oui, nous soutenons un meilleur encadrement des suppléments d’honoraire. Et oui, nous refusons que les réformes se fassent sur le dos des patients.
Nous refusons une société où des personnes renoncent à se soigner parce qu’elles n’ont pas les moyens. Nous défendons un système solidaire, où chacun cotise selon ses moyens, et où chacun reçoit les soins dont il a besoin.
Des alternatives sont possibles
Au lieu d’augmenter le prix des consultations, régulons mieux les honoraires. Assurons un revenu juste pour les prestataires… sans faire payer les malades.
Au lieu de faire porter les efforts sur les patients, allons chercher l’argent là où il est : Dans les surprofits des firmes pharmaceutiques, estimés à plus d’un milliard d’euros par an, ponctionnés directement sur notre sécurité sociale.
Ce choix-là, c’est le seul qui garantisse un accès réel aux soins pour toutes et tous.
Et maintenant ?
Aujourd’hui, nous lançons une pétition pour dire non à l’augmentation des prix des consultations et des médicaments.
Parce que la santé n’est pas un luxe.
Parce que se soigner ne devrait jamais dépendre du portefeuille.
Signez, partagez, faites entendre votre voix.
Waarom is het belangrijk?
Se soigner coûte déjà cher. Et pourtant, certains préparent des mesures pour que vous payiez encore plus.
Face à la mobilisation croissante de certaines corporations de médecins spécialistes opposées à toute régulation, nous appelons les citoyens et les médecins conventionnés partageant la volonté de garantir l’accessibilité des soins pour les patients à s’opposer à toutes les mesures qui contribueront à augmenter le coût des soins pour les patients.
La voix des patients et des citoyens ne peut pas être plus longtemps absente du débat public alors que derrière les réformes prévues se dessine une menace bien réelle : celle d’un alourdissement drastique de la facture pour les patients. Et ce dans un pays où déjà, un quart des dépenses de santé est assumé directement par les citoyens – un triste record européen.
Face à la mobilisation croissante de certaines corporations de médecins spécialistes opposées à toute régulation, nous appelons les citoyens et les médecins conventionnés partageant la volonté de garantir l’accessibilité des soins pour les patients à s’opposer à toutes les mesures qui contribueront à augmenter le coût des soins pour les patients.
La voix des patients et des citoyens ne peut pas être plus longtemps absente du débat public alors que derrière les réformes prévues se dessine une menace bien réelle : celle d’un alourdissement drastique de la facture pour les patients. Et ce dans un pays où déjà, un quart des dépenses de santé est assumé directement par les citoyens – un triste record européen.